« Gèle des embauches », « suppression de postes » ; des mots que l’on n’aurait pas imaginé entendre chez les géants de la tech quelques années en arrière. C’est aujourd’hui la triste réalité à laquelle sont confrontées META, Twitter, Microsoft ou encore Amazon. Les plans sociaux se multiplient dans le monde de la tech et sont souvent brutaux pour les salariés de ces entreprises qui se voient congédiés du jour au lendemain.

Des milliers de postes supprimés dans la tech américaine

11 000 emplois supprimés par META, c’est ce que l’on peut qualifier de douche froide pour Mark Zuckerberg qui ambitionnait il y a seulement 1 an d’embaucher quasiment le même nombre de personnes en Europe. Mais les géants ne sont pas les seuls à réduire leurs effectifs ; Plus de 104 000 salariés de start-up devraient être licenciés cette année. Ces dernières semaines, l’Europe a également vu quelques une de ses start-up comme KRY (Livi en France), Pleo ou encore Smava se séparer de centaines d’employés. En France, l’heure n’est pas non plus à la fête au sein de la French Tech.

Pourquoi la tech licencie ?

Il y a 1 an, les investissements fleurissaient pour soutenir les start-up et les géants estimaient que la migration du monde entier en ligne suite au Covid entrainerait une croissant démesurée. Mais c’était sans compte sur une combinaison de facteurs que les entreprises pouvaient difficilement anticiper.

Une situation géopolitique mondiale entrainant l’inflation

L’inflation impacte tous les secteurs, des particuliers aux entreprises. Ces dernières doivent réduire leurs dépenses, soit par anticipation, soit par urgente nécessité. C’est ainsi que les GAFAM voient leurs ventes de leurs produits baisser auprès des entreprises qui réduisent drastiquement leur dépenses sur des solutions de cloud ou de la publicité par exemple. Du côté des particuliers, la réaction pour faire face à l’inflation est la même. La foodtech en est l’une des victimes et licencie massivement. Les investisseurs anticipent la baisse de la consommation et sont par conséquent moins enclins à soutenir ces projets.

L’état des lieux après une accélération brutale

Ces dernières années, de nombreux investisseurs se sont brûlés les ailes en positionnant leur argent sur des entreprises qui n’ont pas obteni